2015
             La vivisection est une fraude scientifique



                                        

Téléthon 2015, derrière la générosité il y a l'horreur que l'on nous cache. Les cris, les pleurs des animaux épouvantés, enfermés et torturés jusqu'à la mort.


Nous pouvons faire autrement, n'y participez pas !


 Jeté à la poubelle
encore en vie !
                                            
La bonne science contre la mauvaise science 
  


Activez les sous-titres et choisissez la langue en mettant la souris sur la flèche à droite, en bas de la vidéo, une fois celle-ci lancée, puis cliquez sur le symbole du milieu.
Ce clip vidéo proposé par le Dr Andre Menache est destiné à aider les personnes qui souhaitent se familiariser avec certains des arguments scientifiques utilisés contre l'expérimentation animale. Cette présentation reflète 30 ans de sa propre quête de réponses face au cliché "votre chien ou votre enfant".


                                  


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Cette année pour le Téléthon 2015 donnons à ceux qui n'exploitent pas des êtres sensibles.
Donnons à ceux qui pratiquent une science responsable avec des méthodes de recherche modernes, fiables et non cruelles. Cette année ayons encore plus de coeur, faisons un don aux chercheurs qui ne torturent pas les animaux.
Envoyez vos dons ici :

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http://www.animalexperiments.ch/
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http://www.proanima.fr/
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http://www.antidote-europe.org/


Téléthon 2015

Chaque décembre des millions d'euros sont donnés au Téléthon. Une grande portion de ces dons est investie dans les projets de l'expérimentation animale pour la "recherche" sur les maladies génétiques. Résultat : En dépit - ou justement à cause - des intensives recherches sur les animaux, soutenues au cours des dernières décennies avec d'énormes moyens, et malgré de nombreuses annonces de succès par les expérimentateurs, pas une seule maladie génétique n'est guérissable sur la base des expériences sur les animaux. A cause des différences fondamentales entre les espèces et leurs métabolismes, les expériences sur les animaux ne permettent pas de déductions utiles et fiables pour les humains. En outre, une "maladie" induite artificiellement et de force à un animal n'est pas comparable à une maladie génétique qui survient naturellement et spontanément chez un humain. En fait, la fixation sur l'expérimentation animale inutile et non fiable garantit que les maladies génétiques restent incurables. Nous avons besoin d'une nouvelle génération de chercheurs qui renoncent aux expériences sur les animaux et qui se concentrent sur une médecine véritablement humaine. Afin de réaliser de vrais progrès dans le soulagement, la guérison et la prévention des maladies graves, les chercheurs doivent se concentrer sur les méthodes utiles et fiables qui s'appliquent directement aux humains.

Dr méd. Dr phil.Christopher Anderegg,

http://www.animalexperiments.ch/



Colleen McDuling - "Je ne suis pas qu’une scientifique en comportement animal, je suis également une biochimiste moléculaire. J’étudie les fonctions de l’ADN au sein de nos cellules. L’ADN fait de nous ce que nous sommes. Notre ADN n’est pas le même que celui d’une souris ou d’un chat. Nous sommes tous différents. Nous partageons 99 % de notre ADN avec les chimpanzés, qui sont nos plus proches parents. Pourtant, ces derniers ne peuvent attraper notre malaria, notre VIH-SIDA ou notre hépatite B. Et certaines personnes pensent que les animaux sont le modèle idéal pour étudier les maladies humaines. Toutes les recherches devraient être faites espèce par espèce. On ne peut extrapoler sans danger les données obtenues d’une espèce sur une autre espèce. La vivisection est une fraude scientifique."

Les animaux ne sont absolument pas représentatifs de l’espèce humaine. Ils sont biologiquement très différents, déjà les uns par rapport aux autres, et de plus, ces différences sont encore plus considérables entre eux et les humains. Les animaux et les humains sont différents. Les animaux ne permettent pas de prévoir ce qui se passera pour les humains. Ils ne peuvent en aucune façon être considérés comme des indicateurs fiables de ce qui arrivera aux humains. Ce que l’on découvre chez les animaux doit être redécouvert chez les humains. Nous possédons la technologie qui nous permet de développer des alternatives à l’expérimentation animale. Nous en avons déjà développé certaines, telles que l’utilisation des leucocytes humains pour détecter des substances causant fièvres et autres réactions. Ces alternatives sont moins dangereuses, plus fiables, plus reproductibles et en fait spécifiques à l’espèce humaine. En utilisant ces alternatives et en en développant d’autres, nous créons un système de test moins dangereux qui rendra la médecine et la science plus fiables pour l’humain. Au 21ème siècle, nous devrions nous efforcer en premier lieu de rendre ce monde meilleur pour tous en développant une science avec conscience et empreinte de compassion.



Voici une liste malheureusement non exhaustive des médicaments prouvés sans danger, selon les tests de toxicités effectués sur animaux (sur différentes espèces et sur plusieurs années), mais se révélant hautement toxiques pour les humains :

Flosint : (arthrite), mortel pour les humains (8 morts), tolérance chez les rats, singes et chiens testés en laboratoire.

Zelmide : (antidépresseur) sévères problèmes neurologiques pour les humains, aucun incident chez les rats et chiens testés en laboratoire.

Clioquinol : (anti-diarrhéique) paralysie et cécité pour les humains, sans danger pour les rats, chiens et lapins testés en laboratoire.

Eraldin : (cœur) : mortel ou (et) cécité pour les humains, selon les scientifiques : "Aucun fâcheux effet sur les animaux de laboratoires lors des études de toxicité."

Opren : (arthrite) mortel pour les humains (61), rien à signaler chez les singes et les autres animaux de laboratoire.

Zomax : (arthrite) mortel chez les humains (14), rien à signaler chez les singes et les autres animaux de laboratoire.

Nomifensine : (antidépresseur) mortel pour les humains (sévère défaillance rénale), aucun incident sur les animaux testés en laboratoire.

Fialuridine : (antiviral) mortel pour les humains (dommage irréversible du foie), sans danger pour les animaux testés en laboratoire.

Isoprotérénol : (asthme) mortel pour les humains (3500 au RU), aucun incident sur les animaux testés en laboratoire.

Selacrine : (diurétique) mortel pour les humains (dommage irréversible du foie), aucun incident sur les animaux testés en laboratoire.

Domperidone : (nausée, vomissements), provoque chez les humains un rythme cardiaque irrégulier. Les scientifiques étaient incapables de reproduire cet effet sur des chiens même avec une dose de 70 fois la normale.

Mitoxantrone : (cancer) provoque l’arrêt du cœur chez les humains. Il fut pourtant largement testé sur des chiens, qui n’ont jamais manifesté cet effet.

Carbenoxalone : (ulcères gastriques) provoque l’arrêt du cœur chez les humains. Après que les scientifiques ont su ce qu’il avait fait aux gens, ils ont continué à le tester sur des rats, souris, singes, des lapins, sans jamais pouvoir reproduire le même effet.

Perhexiline : (cœur) provoque une défaillance du foie, sans danger pour les animaux testés en laboratoire. Même quand ils savaient qu’ils cherchaient un type particulier de défaillance du foie, ils ne pouvaient pas le provoquer sur des animaux.

Surgam : (arthrite) provoque des ulcères d’estomac chez les humains, aucun incident chez les animaux testés en laboratoire. Les ulcères sont un effet secondaire commun de beaucoup de médicaments pour soulager l’arthrite. A la mise sur le marché, les scientifiques avaient déclaré que cette fois-ci le médicamentent ne pouvait causer des ulcères, tous les tests (sur animaux) avaient été faits pour s’en prévenir.

Suprofen : (arthrite) provoque une toxicité rénale pour les humains. Avant sa mise sur le marché, les chercheurs avaient commenté les essais du produit sur animaux comme :"... Excellent profil de sécurité. Aucun effet cardiaque, rénal, ou SNC (système nerveux central) rencontré sur les différentes espèces."

Methysergide : (maux de tête) provoque des lésions au niveau du cœur et des reins. Les scientifiques ont été incapables de reproduire ces effets sur les animaux.

Clindamycin : (antibiotique) provoque des lésions au niveau de l’intestin. Il a été testé sur des rats et des chiens chaque jour pendant un an. Ils tolérèrent des doses 10 fois plus grandes que celles qui furent prescrites pour les humains.

Linomide : (sclérose en plaques) provoque des crises cardiaques pour les humains, les expériences animales n’avaient pas prédit cela.

Pemoline : (hyperactivité) mortel pour les humains (dommage irréversible du foie), sans danger pour les animaux testés en laboratoire.

Eldepryl : (Parkinson) provoque de l’hypertension pour les humains, cet effet secondaire n’avait pas été vu chez les animaux.

Rezulin : (diabètes) mortel pour les humains (dommage irréversible du foie), sans danger pour les animaux testés en laboratoire.

Amrinone : (cœur) provoque une thrombocitopénie chez les humains, c’est-à-dire un manque de cellules de sang type qui est nécessaires à la coagulation. Les expériences animales n’avaient pas prédit cela.

Méthoxyflurane : (anesthésique) provoque une toxicité rénale aiguë. Les expériences animales n’ont pas prévu la toxicité du produit sur le système rénal.

Staltor, Ananxyl, Orabilex, Métaqualone, Chloramphénicol, Stilboestrol, Flamanil, Ponderax, Primodos, Aménorone fort, Bendectin, Debendox, Préludine, Maxiton, Nembutal, Pronap, Plaxin, Phénacétine, Amydopyrine, Marzine, Réserpine, Phénindione, Méthotrexate, Uréthane, Mitotane, Cyclophosphamide, Isoniazide, Iproniazide, Kanamycine, Bismuth, Clioquinol, ...

La liste de médicaments passant haut la main les prétendus tests de sécurité et toxicité sur animaux qui provoquèrent paralysies, cancers, cécités, troubles cérébraux, insuffisances rénales, troubles hépatiques, ... Sur des patients humains, s’allongera tant que la vivisection continuera. Avant la sortie sur le marché d’un nouveau médicament, des études sont conduites, pendant près de 10 ans, sur des dizaines de milliers d’animaux, de toutes espèces, sous le prétexte fallacieux qu’ils aident la santé humaine et animale (sic !)

Si un médicament doit être retiré du marché (nocif aux humains) d’autres animaux de laboratoire sont encore torturés pour "comprendre" pourquoi le médicament incriminé fut toxique à l’espèce humaine. Lorsqu’un médicament est suspecté nocif, il n’est pas immédiatement retiré du commerce car les laboratoires traînent les pieds en mettant en avant le fait qu’il a été prouvé inoffensif sur les animaux ("tests de sécurité" et "toxicité"). Par exemple, il fallut attendre 18 ans pour retirer le Phenphormin (diabète) alors qu’une estimation de 1000 patients mourraient chaque année d’effets secondaires. Sans compter, que les médicaments retirés du marché occidental sont souvent toujours disponibles dans les pays du Tiers Monde ou que d’un pays à l’autre, le produit chimique ou molécule change de nom (exemple avec les scandales du Duogynom ou Clioquinol).

Quand ce charlatanisme s’arrêtera-il ? Au lieu de reconnaître une bonne fois pour toutes que le modèle animal n’est pas fiable et dangereux pour la santé humaine, les chercheurs reçoivent encore et toujours plus de subventions pour continuer les expérimentations animales. La vérité est que la vivisection sert de couverture juridique en cas ou les familles de victimes voudraient assigner les fabricants en justice. Les juges ne condamnent pratiquement jamais les fabricants grâce à ces prétendus "tests de sécurité" conduits sur les animaux. À propos du scandale du Clioquinol, qui provoqua pour le seul Japon une estimation de 1.000 morts et 30.000 handicapés, le Dr André Passebecq de Vence écrivit : "Les expérimentations sur animaux avaient bien été réalisées, mais que veulent-elles dire ? Comme d’habitude rien ou presque, lorsque les résultats sont transportés au niveau de l’homme.".

Source :"Sacred cows and golden geese, the human cost of experiments on animals" des Docteurs C.R et J.S Greek."Expérimentation animale : honte et échecs de la médecine" d’Hans Ruesch

A ajouter à cette longue liste : (16 novembre 2010-Source AFP)

le Mediator (benfluorex) : médicament pour diabétiques du laboratoire Servier également utilisé comme coupe-faim.  Risques de valvulopathie (dysfonctionnement des valves cardiaques) Ce médicament serait responsable, à ce jour, de 500 décès et de 3500 hospitalisations selon une estimation de la Cnam.




TELETHON 2015

Lors du Téléthon, on ne vous montrera que des rongeurs pour glorifier la recherche médicale(évidemment car le public éprouve rarement de la pitié pour cette espèce).

Chaque année les chercheurs répètent sans remords que le rat et la souris sont de bons modèles biologiques (ils sont surtout du matériel bon marché, peu bruyant et peu encombrant).
Le public considère le chien comme un animal de compagnie, qui n’a pas sa place dans un laboratoire, contrairement aux rongeurs. Les médias préfèrent donc éluder la question des chiens utilisés (des golden Retriever qui proviennent soit d’un élevage français soit de l’école vétérinaire de Nantes) Il s'agit souvent de chiots âgés de quelques jours qui sont disséqués.
L’AFM est très fière de soutenir la recherche sur les animaux, sur son propre site, on peut lire « L’AFM a largement contribué à la création et au fonctionnement du centre d’expérimentation animale de Boisbonne. En 2005, la capacité d’hébergement était de 46 primates, 50 chiens, 10 chats, 20 marmottes, 460 rats et 650 souris. »

Rappelons que de nombreux comités scientifiques comme Pro Anima et Antidote Europe sont opposés à l'utilisation d'animaux pour la recherche médicale car les résultats ne sont pas applicables à l'homme.

Non contents de faire torturer des animaux pour ses pseudo recherches scientifiques, l’AFM a été mise à mal par un rapport de la cour des comptes : en 2000, les 5 rémunérations les plus élevées dépassaient les 8300 euros bruts mensuels ! Certains cadres sont plutôt bien traités : vaste résidence achetée pour l’ancienne directrice, notes de frais généreuses, dépenses inconsidérées, voyages non justifiés de deux dirigeants aux USA et à Bora Bora etc … (Source : Que choisir, octobre 2004)






Eux aussi testés sur les animaux.
Le Point.fr publie la liste 2010 des médicaments déconseillés par Prescrire, la revue indépendante qui a révélé le scandale du Mediator.

Par Chloé Durand-Parenti
La revue médicale Prescrire, désormais célèbre pour sa contribution précieuse à la révélation du scandale du Mediator, publie ce mois-ci un document censé permettre aux médecins de faire le tri dans la jungle des médicaments disponibles. Dans chaque spécialité, Prescrire pointe des substances à écarter. Tour d'horizon de ces produits dont la balance bénéfices/risques laisse, selon la revue, sérieusement à désirer.
CANCÉROLOGIE
- Bévacizumab
Utilisé pour traiter un cancer du sein métastasé, le bévacizumab n'apporterait aucun gain tangible en termes de survie mais générerait de nombreux effets indésirables, notamment des hémorragies, des neutropénies fébriles, des abcès et des fistules.
- Catumaxomab
Utilisé pour traiter une ascite maligne devenue résistante aux chimiothérapies, l'efficacité du catumaxomab n'est pas démontrée alors que le produit génère des effets indésirables parfois graves conduisant à un surcroît d'hospitalisations : douleurs abdominales, lymphopénies, fièvre.
- Cétuximab

Utilisé pour traiter un cancer colorectal métastasé, le cétuximab n'améliorerait pas la durée de survie globale des patients mais provoquerait des atteintes cutanées, des diarrhées, des infections, des troubles hydroélectrolytiques.
- Histamine
Utilisée comme traitement d'entretien chez des malades en première rémission d'une leucémie aiguë myéloblastique, l'histamine n'aurait que de maigres bénéfices au prix d'effets indésirables quasi constants : entre autres, bouffées de chaleur, migraines, réactions au site d'injection, fièvre, fatigue.
- Mifamurtide
Utilisé pour traiter des enfants et des jeunes adultes atteints d'ostéosarcome, le mifamurtide n'aurait pas d'efficacité démontrée mais serait associé à des effets indésirables parfois graves, tels que réactions allergiques et inflammatoires, surdité, neurotoxicité.
- Pazopanib
Utilisé pour traiter un cancer du rein à un stade avancé ou métastasé, le pazopanib n'aurait pas d'effet démontré en terme de durée de survie mais exposerait à des effets indésirables graves, notamment des thromboses artérielles, des infarctus du myocarde, des hémorragies et des insuffisances hépatiques mortelles.
- Temsirolimus
Utilisé pour traiter un lymphome des cellules du manteau en rechute ou réfractaire après plusieurs chimiothérapies, le temsirolimus n'allongerait pas la durée de survie globale mais exposerait, en revanche, à des effets indésirables graves notamment des hémorragies, des infections, des thrombocytopénies.
- Trabectédine
Utilisée pour traiter un cancer de l'ovaire à un stade avancé, la trabectédine permettrait d'augmenter la durée de survie des malades d'environ 2 mois mais les exposerait du même coup à des effets indésirables graves.
- Vinflunine
Utilisée pour traiter un cancer de la vessie à un stade avancé ou métastasé, la vinflunine n'augmenterait pas significativement la durée de vie des patients mais serait responsable de troubles hématologiques fréquents, souvent graves, parfois mortels, de troubles intestinaux sévères, de neuropathies et même de troubles cardiaques.

CARDIOLOGIE
- Dipyridamole
- Dobésilate de calcium
Le dobésilate de calcium n'aurait aucune efficacité clinique tangible mais exposerait à des neutropénies et des agranulocytoses.
- Ivabradine
Utilisée pour traiter l'angine de poitrine, l'ivabradine n'apporte pas de progrès tangible mais expose à des bradycardies, des troubles oculaires et des interactions médicamenteuses.
- Nicorandil
Utilisé pour traiter l'angine de poitrine, le nicorandil aurait une faible efficacité mais déclencherait des ulcérations chroniques douloureuses du tube digestif, de la cornée et du vagin.
- Olmésartan
Chez des patients diabétiques de type 2, l'olmésartan semble exposer à un excès de mortalité cardiovasculaire.
- Trimétazidine
La trimétazidine aurait, selon une enquête de pharmacovigilance, de nombreux effets indésirables, notamment urticaires et oedèmes de Quincke, malaises, céphalées, hypotensions artérielles, tachycardies, hépatites cytolytiques, insomnies ou hypersomnies.
CONTRACEPTION
- Drospirénone
Ce produit exposerait les femmes à un risque de thromboses veineuses plus élevé que les autres progestatifs, sans gain d'efficacité.
DERMATOLOGIE
- Kétoprofène
Les gels à base de kétoprofène exposent à des photosensibilisations graves à type d'eczéma et d'éruptions bulleuses alors qu'il existe d'autres médicaments ayant une balance bénéfices-risques plus favorable.
- Tacrolimus et pimécrolimus
Plusieurs cas de cancers et d'infections, parfois mortels, ont été rapportés aux États-Unis chez des enfants atteints d'eczéma atopique et traités par tacrolimus ou pimécrolimus dermiques, deux immunodépresseurs.
DIABÉTOLOGIE - ENDOCRINOLOGIE
- Glitazones
Concernant la rosiglitazone, la Commission d'autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne a recommandé la suspension de l'AMM en septembre 2010 pour cause de balance bénéfices-risques défavorable. La pioglitazone, autre glitazone, présente un profil d'effets indésirables proche de la rosiglitazone avec des risques d'infarctus du myocarde, d'hématuries et une augmentation de la fréquence des cancers de la vessie.
- Sartan
- Sibutramine
Utilisé chez les patients obèses, cet anorexigène provoquerait de sérieuses complications cardiovasculaires.
DOULEURS - SOINS PALLIATIFS
- Capsaïcine
Utilisée chez des patients atteints de douleurs neuropathiques liées à un zona ou au VIH, la capsaïcine administrée en patch cutané n'aurait pas d'efficacité clinique tangible mais exposerait à des irritations locales importantes et peut-être même à des lésions neurologiques à long terme.
- Nimésulide
Prescrit dans le traitement de l'arthrose et contre les règles douloureuses, le nimésulide provoquerait des hépatites sévères pouvant aller jusqu'à nécessiter une greffe. Il a déjà été banni dans plusieurs pays européens tels que l'Espagne, la Finlande ou l'Irlande, mais il continue d'être prescrit en France alors même que des alternatives thérapeutiques existent.

GÉRIATRIE
- Rivastigmine
Utilisés pour traiter la maladie d'Alzheimer, les dispositifs transdermiques à base de rivastigmine exposeraient certains patients à des surdoses parfois mortelles alors que leur efficacité demeure limitée et fugace.
GYNÉCOLOGIE
- Tibolone
Prescrite pour le traitement symptomatique de la ménopause, la tibolone exposerait à une augmentation du risque de cancer du sein et pourrait également augmenter le risque d'accident vasculaire cérébral.
MALADIES INFECTIEUSES

- Tigécycline
Cet antibiotique semble exposer à une surmortalité.
NEUROLOGIE - PSYCHIATRIE

- Duloxétine
Prescrite pour prévenir ou traiter les épisodes dépressifs, la duloxétine a une efficacité incertaine alors qu'elle expose à des effets indésirables tels qu'hypertension artérielle et atteintes hépatiques.
- Méprobamate
Ce psychotrope exposerait à de nombreux effets indésirables graves ainsi qu'à des intoxications parfois mortelles en raison du risque de défaillance cardiocirculatoire alors que son efficacité n'est pas démontrée.
- Olanzapine
Ce neuroleptique, utilisé pour traiter des malades atteints de schizophrénie, expose à de nombreux effets indésirables et à un risque de surdose avec coma dans les heures qui suivent l'injection.
PNEUMOLOGIE

- Omalizumab
Utilisé en cas d'asthme persistant sévère, l'omalizumab aurait de nombreux effets indésirables parfois graves - infections, réactions d'hypersensibilité, atteintes cardiaques, thrombopénies sévères - pour une efficacité au mieux très modérée.
RHUMATOLOGIE

- Etoricoxib
Prescrit pour soulager les douleurs arthrosiques, l'étoricoxib aurait une balance bénéfices/risques nettement défavorable, comme les autres coxibs, en raison notamment d'un surcroît d'accidents cardiovasculaires mortels.
URGENCES

- Prométhazine injectable
Utilisée en cas de manifestations allergiques, l'injection intraveineuse de cet antihistaminique exposerait à des thromboses, des atteintes nerveuses, des nécroses tissulaires et des gangrènes, aboutissant parfois à des amputations alors que son efficacité est au mieux modérée.